Politiquement, t'es plutôt Cali ou Benjamin Biolay?
Le printemps!
C'est radical, d'un coup je suis fioul of love. J'aime la vie, j'aime les gens, même la petite vieille qui m'a alpagué dans la rue tout à l'heure pour me demander ce que je pensais du résultat des régionales pour au milieu me dire que tuer des boeufs en mode halal c'est barbare alors que chez nous on les assomme et c'est plus courtois mais attention elle n'est pas raciste la preuve elle a envoyé sa fille aux States, et au final me dire que le socialisme nous apportera une nouvelle guerre. J'ai donc même envie de dire: passons.
En outre, je me sens assez prévenante pour vous refourguer deux trois choses ici, même si le (beau) temps imparti pour faire une note correcte ne m'est pas dispos.
Je n'ai qu'une chose fondamentale à dire:
J'aime dessiner des bichettes crevées.
Bon et puis j'avais dit que je teaserais de temps à autres les illustrations de l'histoire de mon crocodile Mordicus - Mordicu' pour les proches, Mordi'Kyuss pour moi même- alors en voilà quelques bribes.
Attention, elles font parfois peur.
Mon brave petit bout de croc qui est en train de devenir lentement mais surement un medley de raptor / Sauron / Voldemort / Alien / Dent tranchante. C'est mignon, hm, oui?
Coup de projecteur sur ma grande retrouvaille d'avec une chanson que je pensais perdue au fond de ma mémoire et qui représentait à mes yeux de fillotte de 10 ans LA chanson d'amour, l'hégémonie du love, le substrat de la romance:
Out of Time des Stones.
( Message pour mon Dad: souviens toi, je te redemandais toujours sans jamais qu'on trouve laquelle c'était, je te disais "mais siiiiii, elle fait comme ça, un peu mmhbaïbiBaïbiBaïbi you'ouadovtown..." (en yaourt, bien entendu)
Sachez que depuis cet âge là je m'attend à ce que l'hypothétique futur père de mes enfants m'emballe sur cette chanson. ( Ce qui me fait doucement rigoler puisqu'avec mon regard de grande personne-qui sait parler anglais-je constate qu'il s'agit de l'histoire d'une fille obsolète à qui l'on dit casse-toi, comme quoi, ma vie ne manque pas d'humour).